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De janvier 2023 à août 2024, 1700 amendes ont été données à des tenanciers de bars et à des restaurateurs de la région. Ces amendes totalisent 1,1 million de dollars.
Marie-Ève Myrand, directrice générale de l’Association des microbrasseries du Québec, précise que les microbrasseries doivent tenir compte de plus de 30 lois et règlements lorsque vient le temps d'appliquer ce qu'il peut être fait ou pas en matière d'alcool.
«C’est extrêmement contraignant pour les entrepreneurs. [...] Par exemple, les microbrasseries ne peuvent pas vendre leurs produits dans les marchés publics ou encore un producteur de boissons alcoolisées qui possède deux établissements ne peut pas prendre les produits brassés dans un établissement pour les vendre dans l’autre», explique-t-elle déplorant du coup que la plupart des lois et des règlements sous la gouverne de la RACJ «remonte à au-delà de 30 ans, une époque où les microbrasseries n'étaient pas très présentes».
Le règlement qui serait l'un des plus gros irritants pour les microbrasseurs et les restaurateurs du Québec serait celui associé au timbre. Un timbre apposé sur une bière de microbrasserie indique que le produit a été acheté directement du producteur.
«Ça nous prend un inventaire de produits timbrés, destinés aux bars et aux restaurants, et un inventaire de produits non timbrés, qui lui sera destiné aux dépanneurs et aux épiceries. Mais au final, ce qu'il faut comprendre c'est que depuis 10 ans les taxes sont harmonisées : il n'y a pas un sou de plus ou de moins de versé au gouvernement», exprime Mme Myrand.
Les détails dans le reportage d'Étienne Ouellet.