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En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le professeur du Département des sciences biologiques de l’UQAM a critiqué la décision d’attendre jusqu’au 26 décembre avant de limiter les rassemblements, alors que le premier ministre François Legault a annoncé 9000 nouveaux cas de COVID-19 en date de mercredi.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
«C’est quand même un peu étonnant qu’ils n’aient pas bougé plus au niveau des restrictions additionnelles ou plus précoces», a lancé M. Barbeau, mercredi.
La montée en puissance du variant Omicron dans la province continue d’inquiéter les experts, alors que les contaminations grimpent à un rythme alarmant.
«On fait face à un variant qui est hautement transmissible et puis on attend dimanche avant d’imposer quelques mesures additionnelles, qui sont relativement timides par rapport à ce qu’on aurait pu imposer», a avancé le virologue.
À compter du 26 décembre, les rassemblements seront limités à six personnes ou deux bulles dans les foyers ou les restaurants, a annoncé le premier ministre du Québec, François Legault.
«Je crois que des mesures plus importantes auraient dû être mises de l’avant, parce qu’autrement, c’est certain qu’avec ces hausses-là, il y a un certain délai et un décalage, mais ça va se traduire en augmentation de cas d’hospitalisations», a affirmé Benoit Barbeau.
Ce laxisme pourrait d’ailleurs avoir un impact direct sur les agissements de certains Québécois, qui seraient tentés à organiser plusieurs rassemblements de dix personnes avant l’arrivée des nouvelles mesures.
«Il y en a qui vont en profiter pour faire des réunions de famille de dix personnes et c’est justement le danger. C’est d’augmenter les fameux contacts qu’on essaye d’éviter maximalement», a mentionné le professeur.
L’annonce du gouvernement Legault est un coup dur au moral des Québécois, qui ont l’impression de revenir à la case départ. Mais il ne faut pas perdre espoir, estime M. Barbeau.
Alors, quand surviendra cette sortie de crise?
«La sortie de crise, c’est traverser cet hiver avec un variant hautement transmissible, limiter les contacts, s’assurer d’aller chercher cette troisième dose pour se protéger maximalement et en 2022, ce qui va nous aider également, c’est qu’on va avoir des vaccins beaucoup plus représentatifs des variant qui circulent à l’heure actuelle», a-t-il expliqué.