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Selon l'étude, la maladie d'Alzheimer entraînerait une réduction du nombre de récepteurs de l'insuline dans le cerveau et les médicaments pourraient agir en surface seulement pour avoir un effet sur la résistance à l'insuline du cerveau.
Des médicaments pour traiter le diabète pourraient donc être testés sur les patients atteints de l'Alzheimer.
Voyez le reportage de Simon Bourassa dans la vidéo ci-contre.
«Au départ, on savait que de souffrir du diabète augmentait les risques de développer l'Alzheimer. Après, il y avait déjà des études aussi qui démontraient que l'insuline pouvait avoir un effet sur le cerveau. Ce qu'on ne savait pas, c'est où est-ce que l'insuline agissait au niveau du cerveau», explique le professeur à la Faculté de pharmacie et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval Frédéric Calon.
L'effet de l'insuline serait surtout observable sur les micro-vaisseaux, où se retrouvent les récepteurs de l'insuline, lesquels sont diminués chez un patient souffrant de l'Alzheimer. «Cela donne à penser qu'il y a une certaine perte de réponse à l'insuline du cerveau souffrant de la maladie de l'Alzheimer», poursuit le Dr Calon.
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Selon lui, cette découverte permettra désormais de mieux comprendre où agit l'insuline et de potentiellement utiliser d'autres médicaments ciblant les mêmes récepteurs ou mécanismes.
«Ce qu'on sait maintenant, c'est que si ces récepteurs sont surtout localisés au niveau des micro-vaisseaux, nos médicaments n'ont pas besoin de traverser la barrière hémato-encéphalique et pourraient juste agir en surface, d'une certaine façon, précise-t-il. Ça ouvre la porte à d'autres traitements qu'on pouvait penser inefficaces, mais qui pourraient être essayés pour traiter l'Alzheimer.»
Le professeur note qu'il existe très peu de traitements pour traiter l'Alzheimer.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.