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«On a entendu certaines choses qui nous font gricher des dents», a lancé la directrice générale de la Table régionale de l’éducation de la Mauricie (TREM), Mélanie Chandonnet.
Questionnée à savoir si des employeurs ont payé des jeunes au noir afin qu’ils travaillent des heures supplémentaires, la TREM souligne que cela est possible.
Il est interdit aux jeunes entre 14 ans et 16 ans de travailler plus de 17 heures par semaine (incluant la fin de semaine) pendant l'année scolaire.
«Mais des employeurs jasent avec les employés qui leur demandent s’ils sont à l’aise de travailler plus», a déploré Mme Chandonnet.
Alors que des employeurs semblent mal comprendre cette nouvelle loi, ces derniers s’exposent à une amende entre 600$ à 6000$. En cas de récidive, une entreprise peut écoper d’une amende de 1200$ à 12 000$.
«Ce n’est pas qu’une question de loi, c’est une question d’équilibre afin d’avoir du temps pour le reste, pour ne pas que le travail devienne un motif d’abandon», a soutenu la directrice générale de la TREM.
Mme Chandonnet admet que le travail apporte des bienfaits à un jeune, s’il est bien encadré.
Pour encourager les bonnes pratiques, la Table régionale de l’éducation de la Mauricie lance la campagne Mon boss, c’est le meilleur.
Les jeunes travailleurs sont invités à inscrire leur employeur qui les aide à concilier leurs études et leur travail.
La campagne afin de trouver les six meilleurs employeurs a lieu jusqu’au 31 octobre.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.