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En plus de ses coéquipiers, le «Démon blond» a marqué plusieurs générations de fans de hockey, qu'ils aient vu la légende à l'oeuvre ou non.
Notre journaliste Louis-Philippe Bourdeau est allé à la rencontre de fans éplorés aux alentours du Centre Bell pour Noovo Info, où se trouve un monument en l'honneur de Guy Lafleur — et où des partisans sont allés déposer des fleurs, vendredi.
Lorsque questionné sur l'émotion que lui procure la mort du célèbre numéro 10, Neil, de Terre-Neuve-et-Labrador, est en pleurs et à court de mots. «Je ne sais pas», finit-il par laisser tomber. «C'était juste un joueur de hockey si bon. Je ne sais pas.» Neil était à Montréal par pur hasard le jour de l'annonce du décès de Guy Lafleur.
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«Ce matin, on a vu l'annonce, donc on s'est dit qu'on allait lui rendre hommage en toute simplicité pour une carrière tout à fait phénoménale», explique un fan du Bas-Saint-Laurent s'étant rendu à Montréal pour des vacances. «Il fait maintenant partie d'.un trio de joueurs du Canadien qui ont marqué l'histoire du Québec, avec Maurice Richard et Jean Béliveau. C'était un homme simple, talentueux, mais aussi indépendant. Il était capable à sa façon d'exprimer ses positions, même si des fois ça allait à l'encontre de l'idée qu'il chérissait tant.»
Pour Oliver Dewar, l'influence de Guy Lafleur dépassait la ville de Montréal. «Il était gros comme Gordie Howe, Maurice Richard ou Mario Lemieux, qui est heureusement toujours parmi nous», souligne-t-il.