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Ceux et celles qui souhaitent arrêter de fumer doivent donc se tourner vers d’autres ressources.
Dans la région, les neuf centres d’abandon du tabagisme sont temporairement fermés. Ces fermetures remontent au début de la pandémie et le CIUSSS profite de cette pause pour analyser les services offerts. La direction vise une réouverture d’ici l’automne prochain. Il y a toutefois d’autres alternatives qui sont disponibles pour arrêter de fumer. Les pharmacies font partie de ces ressources.
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«En pharmacie, on peut offrir des services-conseils. On documente le dossier du patient et on peut intervenir à ce moment-là. En consultant avec nous, les médicaments sont remboursés par la RAMQ. C’est tout comme passer par son médecin ou par une infirmière praticienne spécialisée», affirme le président des pharmaciens du Saguenay–Lac-Saint-Jean, Raphaël Gagnon-Paradis.
Selon les plus récentes données de la santé publique de la région, l’usage des produits du tabac a diminué considérablement dans les dernières années, principalement grâce à l’adoption de lois et de mesures en limitant son usage.
Depuis une quarantaine d’années, la proportion de fumeurs a diminué de 32% dans la région. Toutefois, le tabac a pris une place significative chez les jeunes: 20% des fumeurs sont âgés entre 18 et 24 ans. Le recours à la cigarette électronique demeure un élément à surveiller, 19% des 18 à 44 ans qui en font l’utilisation.