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En fait, c'est le chien qui aide à tirer le cycliste sur une piste ou un sentier, et les vitesses peuvent souvent atteindre plus de 40 km/h.
Deux membres de l'équipe canadienne de bike-joring se préparent en ce moment dans le secteur de Bromont pour deux championnats mondiaux qui auront lieu en Europe cet automne.
Élise Rozon et Daniel Lusignan s'entraînent en compagnie de leur chien plusieurs fois par semaine et veulent faire grandir la popularité de leur sport au Québec.
Populaire en Europe, ce sport consiste à faire des contre-la-montre de cinq à six kilomètres dans un sentier, traîné par son chien qui est attaché par une corde de bungee à son vélo.
«Faut avoir confiance en notre chien, parce qu'on va à de très grandes vitesses et que parfois il peut y avoir des écureuils, des oiseaux, des chevreuils et là le chien peut devenir distrait», affirme Daniel Lusignan, qui est membre de l'équipe canadienne de bike-joring. «Mais le chien doit aussi avoir confiance en nous, parce qu'on est attaché à eux. Et ici on peut aller à des vitesses de 45 km/h.»
Les deux athlètes invitent également les gens intéressés à faire l'essai de ce sport, à partir du mois de septembre, au vélodrome de Bromont.
«On veut vraiment développer ce sport-là», affirme Élise Rozon, membre de l'équipe canadienne de bike-joring. «L'équipe CNCB-Bolt compte en ce moment 480 membres environ dans le BMX, le vélo de montagne, et on est le premier club à intégrer le bike-joring.»