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Pourquoi? Parce que les réactifs nécessaires aux analyses des tests se font rares, et que le personnel est débordé. C’est donc un changement important dans la stratégie de dépistage, comme le constate le Dr Benoît Barbeau, virologue et professeur au département de sciences biologiques de l’UQAM.
Le manque de réactifs, précise-t-il, entraine une compétition à l’échelle internationale. «Et non seulement ça, mais les tests rapides sont aussi rares, donc on a beaucoup de difficulté à fournir ces fameux tests [à la population].»
Sans possibilité d’aller tester de façon officielle, sans accès aux tests rapides, il deviendra plus ardu de connaître la vraie situation de la transmission du virus, même si Québec entend proposer une plateforme pour déclarer les tests rapides faits à la maison positifs.
«Depuis l’arrivée du variant Omicron et surtout cette hausse vertigineuse des cas d’infection, ça fait un certain temps qu’on est plutôt dans un brouillard, on a de la difficulté à savoir à quel point il y a une augmentation des cas d’infection. Il y en a sûrement une, mais on a de la misère à se repérer correctement», analyse Benoît Barbeau.
Québec a fait passer de 10 à 5 jours la durée d’isolement suivant un test positif (à certaines conditions bien précises, faut-il le rappeler). Une décision qui suit la mouvance des décisions qui sont prises ailleurs dans le monde, confirme Benoit Barbeau.
Quant aux garderies, le maintien de l’isolement des enfants ayant contracté la COVID-19 est une bonne nouvelle aux yeux du virologue. «[Les garderies sont] un endroit propice à la transmission virale. On a besoin de garder un minimum d’isolement suite à un contact avec un enfant qui a été infecté.»
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