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Rappelons que le campement Notre-Dame a reçu un avis d’éviction de la part du ministère des Transports lundi, demandant aux campeurs de «rassembler leurs effets personnels et de quitter le site» avant le 21 novembre 2024.
Les élus de la Ville ont commenté la situation lundi. Ils se disaient être «très préoccupé par la décision du ministère, puisqu’il n’y a toujours pas de plan hivernal d’établit».
Hors Noovo Info a mis la main sur une lettre envoyée le 28 octobre dernier par la Ville où elle menace le ministère des Transports d’une poursuite s’il ne démantèle pas le campement.
Pour Jérémie Lamarche, organisateur communautaire du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal, cette réaction de la Ville «n’est pas surprenante».
«On sait que la Ville a une politique de tolérance zéro pour les campements et les démantèle systématiquement, dans un délai plus ou moins long», rapporte-t-il.
Mais pour la mairesse Plante, c’est encore la faute de Québec.
«Tout le monde doit se parler à Québec, ça n’a pas de bon sens. Les citoyens qui habitent proche des campements disent que ça ne fonctionne pas, que ce n’est pas humain», a indiqué Valérie Plante.
Mardi, la Clinique itinérante du Québec a obtenu un sursis pour l'éviction dans une entente avec le gouvernement Legault. L’éviction a été reportée au 1er décembre prochain.
Des intervenants demandent maintenant d'imposer un moratoire et de mieux équiper les campeurs pour l'hiver «en attendant qu’il y ait des alternatives pour répondre aux besoins des gens».
«Les gens campent parce que camper c’est la meilleure ou la moins pire option, par rapport à ce qui leur est offert».
«On doit faire 60 à 70 refus par soir», ajoute Marjolaine Despars, directrice adjointe du refuge Cap St-Barnabé.
Voyez le reportage de Véronique Dubé dans la vidéo.