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L’enfant d’un mois était disparu depuis vendredi après-midi, lorsque sa mère a plongé dans la rivière des Mille-Îles à bord d’un véhicule dans lequel se trouvaient aussi deux enfants. Les services d’urgence ont pu secourir la femme et une fillette de 4 ans.
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Ce genre d’opération peut être traumatisant pour les plongeurs qui sont à la recherche de la dépouille.
«Ce n’est certainement pas évident […] N’importe quel décès qu’on trouve dans l’eau, ce n’est pas drôle. Mais imaginez des jeunes enfants. J’en connais qui ont même pris leur retraite suite à ça», a expliqué le formateur de plongeurs à la Sûreté du Québec (SQ), Paul Boissinot, en entrevue avec l’animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.
Ces plongeurs sont souvent appelés sachant qu’ils ne retrouveront pas une personne vivante. Mais leur motivation principale est de pouvoir offrir un certain réconfort à la famille et aux proches de la victime.
«Ce qui les motive à faire ces recherches-là c’est d’aider la famille à avoir un suivi et à retrouver la personne manquante. Ça, pour eux autres c’est important», a soutenu M. Boissinot.
Après une telle intervention, particulièrement lorsqu’il s’agit de retrouver un jeune enfant, les plongeurs recevront du support émotionnel. Ils seront rencontrés «à chaud» le jour même et «à froid», le lendemain.
Les sauveteurs ont également accès à tout le support psychologique nécessaire.
Voyez l’entrevue intégrale dans la vidéo.