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Ces «lourdes» accusations s'ajouteront à celles déjà au dossier. Rappelons que Gueniuite-Kiwangala Mubwaka et Josaphat Muyaba-Ndele ont été arrêtés mardi par les enquêteurs de l’Unité des crimes graves du Service de police de la Ville de Québec.
La femme de 25 ans, qui exploitait la garderie en milieu familial, est accusée de voie de fait et d'omission de se conformer à une ordonnance. Quant à son conjoint et propriétaire de la résidence, l'homme de 30 ans fait face à un chef d'omission de se conformer à une ordonnance.
«Les policiers font toujours des démarches à savoir ce qu’il s’est passé dans la résidence et aller au fond des choses. C’est important de ne pas porter un jugement pour l’instant sur ce qu’il s’est passé via ce qu’on a pu entendre d’une personne ou d’une autre, mais d’attendre que les informations solides sortent. On les saura la semaine prochaine», a expliqué l'avocat de la défense, Me Patrick Jacques.
Le couple était de retour en cour jeudi et restera détenu jusqu'à la suite des procédures.
Les policiers du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ont été appelés à intervenir le 21 mars dernier dans une résidence du secteur Beauport pour une fillette de 14 mois inconsciente.
«Les policiers et les paramédics ont effectué des manœuvres de réanimation et ont escorté l’enfant jusqu’au centre hospitalier. Malheureusement, le bambin est décédé quelques heures plus tard. Il a été établi que la résidence était la garderie en milieu familial que la victime fréquentait», avait-on précisé par voie de communiqué.
Selon les informations obtenues par Noovo Info, Mme Mubwaka avait eu la reconnaissance de la garderie en milieu familial seulement depuis la fin jenvier.
Mais, dans les mois précédents, la femme de 25 ans aurait exploité cette garderie sous le radar. Ce qui n’est pas illégal, mais cela veut dire que le gouvernement ne contrôlait pas ce qu’il se passait sur les lieux.
C'est ce qu'a confirmé l'un des voisins de la garderie à Noovo Info.
«Je pense que c’est quand même récent. Ça faisait moins d’un an parce qu’il y a eu beaucoup de maisons qui étaient vendues dans la rue. Souvent dans le stationnement, il y avait beaucoup de véhicules. […] On n’était pas au courant qu’il y avait un drame. On était juste au courant qu’il y avait une garderie clandestine. […] Sur le coup, on était inquiet s’il y avait d’autres enfants ou quoi», a raconté le voisin.
Voyez le récapitulatif de Mathieu Boivin dans la vidéo ci-contre.