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L'audience du jour a permis de savoir les détails sur le déclenchement de l'alerte Amber pour retrouver les deux fillettes. Récemment, on a appris qu'il y avait déjà des problèmes de communications depuis le début de l'enquête.
Or, avant de déclencher l'alerte Amber, il y a eu beaucoup d’hésitations à ce sujet car la Sûreté du Québec (SQ) avait de la difficulté à évaluer le risque du père, Martin Carpentier. Il s'agissait de l'élément fondamental dans toute cette affaire.
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Rappelons qu'il y a des critères précis à respecter pour lancer une alerte Amber.
Lors de la disparition des fillettes Carpentier, les autorités ont travaillé avec une alerte de disparition à risque. Les responsables ont laissé travailler les agents sur le terrain et l’information a circulé, mais ils n’ont pas réagi très rapidement.
Un responsable a convoqué une réunion à 11h30, soit 12 heures après l’accident. Puis, la décision d’émettre l’alerte a été finalement prise à 13h20. Il a fallu attendre à 14h30 avant qu’un texte soit envoyé à la sécurité publique, puis à 14h55 pour diffusion dans les médias. Sur les cellulaires, le texte d’alerte a été envoyé à 15h25 en raison de la longueur du texte.
Le coroner a même estimé que, en raison du délai, cette alerte tardive n'a rien changé.
De plus, il a conclu que cette alerte a permis d’accélérer les recherches même si elle n’a pas permis de recueillir des informations pertinentes pour l'enquête.
Voyez le récapitulatif de Mathieu Boivin avec l'animatrice Marie-Christine Bergeron au bulletin Noovo Le Fil 17.