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C’est dans le confort de sa chambre que la rappeur Fredz a lancé son deuxième album, Nova.
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Alors que la popularité du chanteur québécois a explosé en pleine pandémie, ce dernier aura l’occasion de performer devant une foule pour la toute première fois lors des prochains mois, lui qui figure parmi les artistes invités au festival Osheaga, à Montréal.
Et malgré le fait qu’il figure sur le podium des artistes de la province les plus écoutés lors du dernier mois en compagnie de Corneille et Fouki, Fredz a réalisé la première entrevue télévisée de sa jeune carrière, samedi.
À voir dans la vidéo qui accompagne ce texte.
«Quand tu fais de la musique dans ta chambre depuis trois ans et que tu ne performes pas devant des gens, et que tu arrives avec Osheaga et plein d’autres festivals, c’est fou, a révélé le jeune rappeur à Noovo Info. Je suis content de pouvoir enfin rencontrer cette vie, que je mène en virtuel. De rencontrer cette popularité, mais surtout ce public-là, c’est vraiment ça qui est fou.»
Grâce aux réseaux sociaux, un étudiant est parvenu à attirer l’attention du Montréalais K. Maro, artiste d’origine libanaise connu mondialement pour son single Femme Like U.
«Je faisais des freestyles vidéos sur Instagram, de moi qui chantais, qui rappais pendant une minute, se souvient Fredz. Et à un moment donné, j’ai été découvert par Kamaro.»
Le jeune artiste raconte que K. Maro est par la suite entré en contact avec lui et qu’il souhaitait le rencontrer. Chose qu’il a immédiatement acceptée.
«Je signe à sa maison de disque et c’est là que l’histoire a commencé pour moi, lance Fredz. Tout le développement s’est fait pour la France, parce que c’était une maison de disque française.»
Malgré le fait que la base de son public soit établie en France, le rappeur québécois affirme que les chanteurs de la Belle Province lui ont permis de créer son dernier opus, lui qui s’inspire également de célèbres rappeurs français.
«Le mix de musique que j’écoute est autant québécois que français. Je suis un grand fan de Karim Ouellet, mais autant de Koriass, de Nekfeu. Internet m’a permis d’écouter n’importe quoi, qui fait en sorte que ma musique est aussi variée dans les styles.»
«La base de mon public est en France et j’ai toujours miné vers cette direction-là. Mais je commence à le sentir un peu plus au Québec. Pendant deux ans, je n’avais aucun public ici et tout était en France à 100%.»
Alors que l’artiste continue de gagner des fans sur les réseaux sociaux et enchaine les visionnements sur la plateforme Spotify, il affirme rester humble et continue de créer dans le confort de sa chambre.
«C’est parfait pour moi. Je n’ai pas à me déplacer, je suis encore à l’école. J’arrive de l’école, je commence à faire de la musique.»
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