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Leur nombre augmente chaque année depuis 2019. En trois ans, c’est une augmentation de 65%.
En conséquent, le nombre d’accident de travail qui touche les travailleurs étrangers temporaires a augmenté de manière significative. Il y a eu 362 réclamations l’an dernier.
La CNESST souhaite prendre des moyens pour s’assurer que les employeurs les traitent sur le même pied d’égalité que les travailleurs québécois et va maintenant donner des ateliers d’information aux travailleurs dans toutes les régions du Québec – et pas seulement en milieu agricole.
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Elle va aussi ajouter une dizaine d’agents de prévention à son escouade dès l’été prochain.
Plusieurs cas d’abus et de maltraitance de travailleurs étrangers ont été rapportés dans les médias dans les dernières années, mais la directrice générale de la CNESST affirme qu’il y a de moins en moins d’entreprises délinquantes.
Pour ce qui est des demandeurs d’asile qui travaillent sans permis de travail et dont certaines entreprises peuvent abuser, le ministre du Travail dit ne pas pouvoir y faire grand-chose: c’est le gouvernement fédéral qui doit s’assurer du statut légal des travailleurs.