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«Au tout début, il n’y avait pas beaucoup de classes d’accueil dans les écoles. On avait une à deux classes d’accueil pendant très longtemps», a raconté Marielle Lavoie, professeure depuis plus de 30 ans en francisation à l’école Saint-Martin.
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Mais depuis quelque temps, le nombre de classes explosent à Montréal, à Laval et sur la Rive-Sud, affirme la professeure.
Alors que les anciennes classes d’accueil hébergeaient des élèves davantage scolarisés, Mme Lavoie révèle que les défis des responsables ont changé depuis quelques années. En effet, de nombreux enfants arrivent au Québec en tant que réfugiés et n’ont pas réellement eu le privilège d’aller à l’école. Les élèves se présentent donc dans les classes de la province sans savoir parler français.
«Le défi est de les scolariser rapidement. Il faut les amener vers le secondaire 5 et les franciser rapidement. Et ça, c’est un grand défi pour les professeurs de français», admet Mme Lavoie.
De nombreuses activités sont d’ailleurs organisées pour faciliter l’intégration des jeunes en ayant comme objectif de faire connaître la culture québécoise aux enfants tout en gardant leur bagage culturel.
«On ne leur dit pas quoi aimer et ne pas aimer de la culture québécoise, ils choisissent ce qu’ils aiment», a lancé Frédérick Moreau, qui animait un atelier d’expression artistique dans la classe d’accueil.
Voyez le reportage de Sabrina Rivet dans la vidéo.