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Ces formations demandées par le ministère de la Sécurité publique suivent les recommandations formulées dans le rapport de la commission Viens de 2019.
«C’est une formation qui répond à une problématique non seulement en prison, mais partout ailleurs. Il y a une méconnaissance des Premières Nations au Québec et on ne blâme personne pour ça, mais l’éducation nous a oubliés pendant longtemps», déclare le directeur adjoint des services parajudiciaires du Québec, Pierre Lainé.
La mission des Services Parajudiciaires Autochtones est d’accompagner les autochtones impliqués dans le système de justice criminelle et pénale. Dans un contexte de surreprésentation des Autochtones dans le système correctionnel, les SPAQ reçoivent plus de 700 appels par mois.
«Le domaine judiciaire, c’est très méconnu, c’est une grosse machine. Nous, les autochtones, on doit s’adapter avec le système. Notre travail c’est que l’individu comprenne bien comment ça marche», explique le conseiller parajudiciaire, Sébastien Vollant.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.