Début du contenu principal.
Nos écoles sont de plus en plus visées par des menaces véhiculées sur les réseaux sociaux.
Canular complètement inoffensif ou menace réelle?
Source: Instagram
Les policiers spécialisés en cybermenace ne peuvent rien prendre à la légère. Ce qui était une insulte envers un professeur ou un autre élève s’est transformé en menace de tuerie dans une école.
En chiffres: Entre octobre 2021 et 2022, une augmentation de 147% du nombre de dossiers d’enquête en lien avec des crimes où de la violence sur les réseaux sociaux a été observée. Le nombre de dossiers en lien avec des menaces claires sur les réseaux sociaux est en hausse de 34%. Enfin, une augmentation de 64% des dossiers d’enquête impliquant une arme à feu a été enregistrée au cours de la même période.
Plusieurs pages Instagram intitulées «Confessions» ont été créées afin de permettre aux élèves de dénoncer certaines situations dans leur école de manière anonyme.
Source: Instagram
Ces pages sont utililisées afin de véhiculer de nombreuses menaces sur le réseau social. Celles-ci gardent les enquêteurs bien occupés.
Le module des cyberenquêtes du SPVM a réussi à identifier tous les auteurs de ces menaces et à possiblement éviter le pire. Certains de ces élèves avaient seulement 13 ans.
Ces enquêtes ont démontré que les auteurs de ces menaces vont se retirer ou minimiser la menace perpétrée. Cependant, plusieurs de ces situations présentaient un danger sérieux où l’auteur avait la capacité de faire du mal.
C’est notamment le cas d’un adolescent qui avait publié dans un groupe privé sur Instagram une image montrant plusieurs couteaux. Il avait fait des menaces «très claires» visant des élèves de son école. Les enquêteurs ont par la suite saisi une dizaine de couteaux et une hache chez l’adolescent.
Voyez le reportage de Marie-Michelle Lauzon dans la vidéo.