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Ces groupes ont lancé un cri du coeur vendredi lors d'une conférence. Ils veulent plus de logements sociaux pour des femmes ayant un faible revenu et en situation de vulnérabilité.
«Les femmes ont en moyenne un revenu plus faible que les hommes. [ …] On demande de réserver des sommes pour la construction de logements sociaux pour les femmes et leurs familles», a mentionné Marie-Ève Desroches du Réseau des Tables régionales de groupes de femmes du Québec.
Actuellement, des femmes qui sont victimes de violence conjugale ou des femmes immigrantes ne sont pas en mesure de trouver du logement en région et dans les villes québécoises.
«Dans la situation actuelle avec la pénurie de logements, on voit des couples de professionnels peiner à trouver des logements. Si on imagine une femme qui a vécu de la violence conjugale [...] et qui a des enfants, ça devient pratiquement impossible de trouver un logement», a expliqué Mylène Bigaouette de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.
«Elles nous rapportent beaucoup de discrimination qu’elles vivent dans la recherche du logement», a indiqué Michelle Hangnilo du Réseau d’Action pour légalité des femmes immigrées et racisées.
D'après les organismes, les femmes seraient les plus touchées par la crise du logement.
Voyez le reportage d'Étienne Fortin-Gauthier au bulletin Noovo Info 17.