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Avec la crise du logement, les taux d’intérêt élevés et l’explosion des prix des loyers, plusieurs entreprises enregistrent une baisse de l’achalandage. Celles-ci doivent alors diversifier leurs activités pour demeurer à flot.
À Trois-Rivières, où le taux d’inoccupation des logements est l’un des plus bas au Canada, à 0,4%, des déménageurs trouvent le moyen de s’occuper en diversifiant leurs activités.
C’est le cas de Transport Billy, qui ajoute plusieurs cordes à son arc en faisant des livraisons de meubles pour de grandes chaînes ou des livraisons d’armoires de cuisine pour des ébénisteries.
«Cet hiver, une chance qu’on avait nos clients dans le commercial», rapporte l’adjointe administrative Marie-Ève Lépine Lavallée.
À Sherbrooke, avec un taux d’inoccupation à 1,3%, les entreprises qui sont normalement débordées ont soudainement plus de disponibilités.
C’est le cas de Déménagement Sam Denis. Elle aussi a diversifié ses services, selon les besoins de ses clients.
«On a beaucoup de clients qui ont besoin d’entreposage de façon temporaire [parce qu’] ils n’ont pas réussi à se trouver un logement», explique la directrice des ventes chez Déménagement Sam Denis, Marie-Philippe Lacroix.
Mme Lacroix estime que les prix élevés des loyers viennent directement freiner la demande pour les services en déménagement. Son entreprise se tourne également vers des clients commerciaux.
C’est le même constat au Saguenay, alors que le taux d’inoccupation est également à 1,3%. Avec la baisse de l’achalandage, l’enjeu des entreprises est principalement de trouver des heures pour leurs employés.
«C’est tranquille parce que tout est trop cher. Il n’y en a pas de logement», lance le propriétaire de Déménagement Steff & J-Marc, Jean-Marc Hébert.
Avec beaucoup moins de réservations, l'entrepreneur se tourne lui aussi vers les options dans le milieu commercial.
Voyez le reportage complet dans la vidéo.