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M. Cloutier voit l'arrivée d'une médiatrice au dossier «comme un spectacle», «une façon de faire diversion» alors qu'une pénurie d'infirmiers et d'infirmières frappe durement les urgences des hôpitaux Maisonneuve-Rosemont et Santa Cabrini à Montréal, comme c'est le cas un peu partout au Québec.
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M. Cloutier soutient que les relations avec la partie patronale sont cordiales, bien que cette dernière et le syndicat font parfois face à des différends.
La rencontre avec la médiatrice, qui aura duré environ 3 heures, n'a pas porté ses fruits selon la partie syndicale puisqu'il n'y a aucun plan pour ajouter des travailleurs et des travailleuses sur le plancher.
«Quelque part je peux m'entendre avec le gestionnaire local, mais je n'ai pas plus d'infirmières qui viennent travailler. Moi j'ai besoin d'incitatifs additionnels pour bien répartir la main-d’œuvre pour assurer qu'on puisse au Québec offrir des soins de qualités partout sur le territoire.»
M. Cloutier rappelle que le besoin est si grand que les hôpitaux ont recours au temps supplémentaire obligatoire (TSO) «de façon régulière.»
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Il déplore qu'on laisse travailler ces infirmières et ces infirmiers en sous-effectifs.
«C'est ce que dénoncent les infirmières : elles ne sont pas assez nombreuses pour offrir des soins de qualité aux patients. Il faut en parler. Ce qu'elles veulent c'est le bien de la population également», précise M. Cloutier.
Le président de la FIQ SPS-ESTIM est d'ailleurs inquiet de la suite des choses puisque 20 infirmières auraient postulé pour un autre poste et quitteront ainsi l'urgence le 29 janvier prochain.
«Sur une équipe de 113, ça fragilise beaucoup trop, nous avons besoin de renfort», insiste-t-il.
Voyez l'entrevue complète de mardi de Denis Cloutier, président FIQ SPS-ESTIM avec Michel Bherer au bulletin Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.