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En entrevue au bulletin Noovo Le Fil week-end, l’artiste québécois a expliqué que son premier disque Juvenile, paru en automne 2020, avait pour mission de rendre la musique électronique plus accessible afin de la faire découvrir à la population québécoise. Et CRi semble avoir remporté son pari, lui qui a remporté le Félix de la révélation de l'année au gala de l'ADISQ l'an dernier.
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«La musique électronique est énormément écoutée auprès de la population, a soutenu le musicien sur les ondes de Noovo Info, samedi. Ce n’est pas vrai que c’est un style de musique qui est niché. Je ne crois pas à ça. Les gens en écoutent. Tu vas dans des cafés, des restaurants, les gens écoutent ça. C’est super répandu. Ce qui est niche, c’est plus la reconnaissance et de s’émanciper du guitare-voix, j’ai l’impression.»
CRi estime toutefois que la musique électronique n’est toujours pas reconnue à sa juste valeur au niveau médiatique et ne reçoit pas la même visibilité que les autres styles de musique.
«Même l’industrie de la musique, parfois, ne la reconnait pas à sa juste valeur. Donc, pour moi, de pouvoir performer sur le même stage du Festival de jazz, c’est vraiment un gros accomplissement. C’est la continuité de la reconnaissance que j’ai pu avoir à l’ADISQ. J’en suis reconnaissant et bien content.»
Christophe Dubé a également souligné que plusieurs musiciens électroniques rayonnent sur la scène internationale, alors que leur nom est encore méconnu à l’intérieur de la province. C’est le cas de Kaytranada, un artiste d’origine haïtienne provenant de St-Hubert, a-t-il avancé.
«C’est le plus gros artiste de musique électronique dans le monde en ce moment. C’est comme le nouveau Daft Punk, c’est immense. C’est extrêmement important ce qu’il est en train de produire pour la culture de la musique électronique au niveau mondial. J’espère que c’est la même chose qui va se passer au Québec», espère le Québécois.
CRi est également revenu sur les débuts de la sa carrière, lui qui admet avoir évolué pour permettre aux gens de pouvoir davantage se divertir lors de ses spectacles.
«Au départ, on était plus dans une musique contemplative, moins axée sur la danse. J’ai commencé à performer mes morceaux en live et c’était quand même ennuyant. Donc, je me suis dit qu’il fallait qu’il y aille du beat un petit peu plus pour que ça danse. C’est un peu ça qui s’est passé.»
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