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Tout au long des procédures judiciaires, les membres de la famille ont pu compter sur le soutien du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC). Ces organismes, présents à travers tout le Québec, accompagnent les personnes victimes d’un acte criminel, leurs proches et les témoins d’un acte criminel.
«Dès le décès de la personne, on va normalement les accompagner et les informer sur le processus judiciaire. Dans le cas [de la famille Potvin], il est possible qu’on a été en contact avec la famille un peu avant les procédures pour leur expliquer ce qui les attend durant le processus judiciaire», a expliqué la criminologue et coordonnatrice aux communications du CAVAC, Karine Mac Donald sur nos ondes.
Depuis le meurtre de Guylaine Potvin, sa famille vivait toujours une épreuve difficile. Afin de faciliter les procédures judiciaires, les CAVACS collaborent aussi avec les intervenants du milieu judiciaire, du réseau de la santé et des services sociaux ainsi que des organismes communautaires.
«Ça faisait plus de 24 ans que la famille avait tenté de surmonter cela, malgré qu’il y avait beaucoup de questions sans réponse. Mais, la douleur peut être aussi vive qu’à l’époque. Les intervenants sont justement là pour les soutenir afin que ce soit le moins difficile possible, malgré l’horreur qu’ils doivent subir pendant le processus», a précisé Mme Mac Donald.
Après le verdict du jury rendu mardi, le processus de guérison peut enfin être entamé après 24 ans de souffrance pour la famille Potvin.
Voyez l'entrevue de Karine Mac Donald au bulletin Noovo Info Saguenay.