De la fatigue et de l'usure liée à des relations professionnelles devenues difficiles depuis plusieurs semaines seraient au coeur de cette vague de démissions.
Un manque de transparence de la part de l'administration concernant certains dossiers a également été évoqué par d'anciens élus.
«On a eu plusieurs obstacles à notre rôle d'élu qui ont été testés dans le rapport de la Commission municipale du Québec. On ne réussissait pas à avoir l'information. On questionnait des choix, des décisions, des dépenses qui avaient été faits», a révélé la conseillère Valérie Caron.
Selon la conseillère Myriam Lambert-Dumas, certains élus semblaient tout simplement ne pas «avoir l'obligation ou l'intérêt» de communiquer certaines informations.
De son côté, le maire démissionnaire ne croit pas en un manque de communication, mais plutôt à un manque de respect et à de l'incivilité. «On fournissait l'information, mais à un moment donné, à l'impossible, nul n'est tenu. Quand on est débordé de courriels et de demandes incessantes, à un moment donné, il faut mettre la pédale plus douce», indique M. Bellemare.
Celui-ci a également mentionné avoir assisté à des comportements «inacceptables» dans un conseil municipal et a évoqué des commentaires «disgracieux» et des «attaques personnelles».
«Ça finit par user des personnes», a-t-il laissé tomber.
Saint-Antoine-de-Tilly a été mise sous administration provisoire.
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