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«Il y a des gens qui avaient d’autres objectifs. Ils ont grandement utilisé la vulnérabilité de nos gens pour réaliser leurs objectifs», a déploré M. Dominique en entrevue, mardi.
À la demande des Autochtones sur place, Serge Hudon a dû quitter les lieux, alors que des manifestants complotistes souhaitent débarquer sur le site du blocus.
Ciblé par des menaces, le chef de la communauté innue estime que la situation «pourrait devenir explosive» et invite certaines personnes à quitter les lieux de la manifestation et demande à Québec «d’assumer sa responsabilité» et «d’assurer l’ordre» s’il y a des débordements.
«C’est désolant, il y a des gens qui utilisent ces canaux pour tenter de se positionner et faire valoir leurs points de vue, et lorsqu’ils ne sont pas entendus et n’ont pas la tribune, ils peuvent procéder à des menaces», mentionne M. Dominique.
«C’est inacceptable. Comme leader, je n’ai pas le droit d’accepter ça au nom de ma première nation. J’ai décidé de porter plainte pour ne pas laisser ces menaces prendre place.»
En juin dernier, la communauté de Mashteuiatsh s'est dissocié du blocus organisé par le collectif Mashk Assi pour contrer les coupes d'arbres sur des terres ancestrales.
Gilbert Dominique avait expliqué qu’il ne ressentait pas que les actions du collectif représentent les intérêts de sa Première Nation.