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«On constate qu’il y a des compagnies qui font de l’obsolescence programmée, soit par la fabrication de pièces qui ne sont plus disponibles [...] On est obligé de jeter l’aspirateur», explique Stéphane Dumais, propriétaire de la Maison de l’aspirateur, une entreprise qui existe depuis 1938.
Et ce n’est pas seulement les aspirateurs ou autres objets ménagers. On parle également d’appareils électroniques, notamment ceux qui deviennent désuets après seulement quelques mises à jour du système.
«Je trouve que c’est un fléau. Je ne peux pas concevoir qu’on programme délibérément un produit pour qu’il expire», ajoute M. Dumais.
Selon l’analyste en réduction à la source chez Équiterre, Amélie Côté, la durée de disponibilité des pièces de rechange et des services de réparation devrait être supérieure à la durée de vie «raisonnable» d’un appareil.
D’ailleurs, l’Assemblée nationale se penche actuellement sur le projet de loi 29 qui vise à combattre l’obsolescence programmée. Cependant, pour l’instant, le potentiel cadre juridique ne prévoit rien concernant l’indice de durabilité des objets.
«Oui, on trouve ça très important d’avoir des biens qui sont réparables, mais on veut aussi qu’ils durent plus longtemps», soutient Mme Côté.
Voyez le reportage de François Breton-Champagne dans la vidéo.