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Les changements de règles semblent d’ailleurs provoquer de l’anxiété chez certaines personnes, ce qui a eu des répercussions directes sur leur moral.
«On ne s’y fait pas à ces mesures-là. On a hâte que ce soit fini», a lancé un habitant de la ville de Québec sur les ondes de Noovo, mercredi.
Est-ce normal, qu’à ce stade-ci de la pandémie, que les gens de la province soient blasés et amorphes?
Voyez le reportage d’Alexane Drolet dans la vidéo ci-contre.
Aux yeux du docteur en neurosciences Joël Monzée, le sentiment des Québécois est compréhensible et tout à fait naturel.
«C’est quand même la première fois, dans notre expérience de vie, que nous sommes conditionnés par autant d’informations contradictoires, de réductions de liberté, de transformation de nos habitudes, où on doit être plus dans le moment présent», a-t-il expliqué en entrevue.
Alors que certaines personnes sont sur le point de craquer, M. Monzée a énuméré quelques trucs afin de garder le moral.
«Quand on ne va pas bien, on va vers quelque chose d’extérieur à nous-même, a-t-il ajouté. On va se distraire, on va à un spectacle, on va dans un bar, on va dans un restaurant. Éventuellement, on va marcher, ce qui n’est pas une mauvaise chose.»
«Ceux qui ne le font pas vont aller chercher des substances. Et, ce réflexe-là quelque part, c’est ce que nous devons le plus possible arrêter.»
Les plans et les activités aident grandement, mais le bonheur est également dans les petites choses, rappelle Dr Monzée.
«Plus on prend soin de soi d’une manière naturelle et mieux on va vivre les évènements qui sont bousculant», a-t-il mentionné.