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«C'est délicat de parler des parents, parce que si je parle des parents, est-ce qu'ils vont dire: "on le sait ben, il se décharge de ses problèmes et de ses responsabilités sur le dos des parents’’?» a lancé le ministre de l’Éducation.
Sylvain Martel, porte-parole du Regroupement de comités de parents du Québec (RCPAQ), a été plus direct que M. Drainville.
«Il faut un effort à la maison avant que nos enfants arrivent à l'école pour tout ce qui est respect, civisme», a dit M. Martel aux médias lors du lancement. «Ce sont des choses de base qu'on devrait apprendre à nos enfants dans toute interaction sociale.»
La FAE a écrit dans un communiqué à la SPEP de 2024 que, «par une multitude de gestes, […] les parents transmettent non seulement leur amour pour l’école, mais aussi son importance». Le thème est vaste, mais parmi les choses à quoi on veut sensibiliser la population, on en appelle à une meilleure collaboration et responsabilisation des parents.
L’idée a été bien accueillie par certaines personnes interrogées par Noovo Info. «Moi, je peux porter deux chapeaux parce que j'ai passé 35 ans de ma vie à enseigner dans une école secondaire et je suis père de deux filles», a commenté un homme au micro de Noovo Info. «L’école ne peut assurément pas tout faire. Les parents doivent jouer un rôle là-dedans. L’école est là pour transmettre des connaissances.»
Le ministre Drainville est de cet avis, et croit aussi que les établissements scolaires qui resserrent les règles dans les cours d'école, notamment lors des récréations, pourraient davantage «laisser aller les enfants».
«Je pense qu'il faut faire confiance à nos enfants», a dit pour sa part une femme rencontrée par Noovo Info au lancement. «C'est quand même des êtres qui ont beaucoup de pouvoir en eux. Il ne faut pas les voir comme des êtres inférieurs ou incompétents.»
La 15e SPEP comprend plusieurs activités, dont une tournée scolaire du porte-parole, l’artiste Simon Boulerice.