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Une nouvelle très bien accueillie par les propriétaires d’animaux de la région de Montréal, mais qui peut toutefois en inquiéter d’autres.
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En effet, des gens allergiques aux chiens ou qui ont tout simplement peur des animaux se demandent comment ils pourront toujours prendre le métro lorsque le «meilleur ami de l’homme» sera présent dans les wagons.
Selon le chef intérimaire d’Ensemble Montréal, Aref Salem, il y a «mille et une façons» de mettre en place ce projet afin d’accommoder tous les passagers du métro.
«Est-ce qu’on ira vers des wagons qui sont réservés pour les chiens? Ça peut être une option. Est-ce qu’on peut le faire en dehors des heures de pointe? On a donné le temps à la STM de trouver les balises nécessaires pour le mettre en place», a affirmé M. Salem samedi au bulletin Noovo Le Fil week-end.
Crédit photo: Noovo Info
Le chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, qui a proposé à la mairesse Valérie Plante d’admettre les chiens dans le métro de Montréal, a toutefois admis qu’il y a encore du travail à faire afin de peaufiner ce projet.
«Avec ce projet pilote, on peut voir les résultats, les conclusions, a-t-il souligné. Et éventuellement, on pourra le mettre en place.»
Pour faciliter la vie des Québécois
Aux yeux de M. Salem, les chiens méritent leur place dans les transports en commun, alors que bien des Québécois ont adopté un animal à quatre pattes pendant la pandémie.
«À Montréal, ce n’est pas tout le monde qui a des voitures. Et à un moment donné, un chien a besoin d’aller à une clinique vétérinaire, il faut l’amener dans un parc à chiens, donc il faut ouvrir le métro à ces chiens-là.»
Ce projet «est là pour rester», a assuré le chef d’Ensemble Montréal, «c’est juste trouver comment le peaufiner».
En allant de l'avant avec la mesure, Montréal deviendra la troisième ville au Canada, avec Toronto et Calgary, à permettre les chiens dans les transports en commun.