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Longueuil agit alors que le dossier est toujours devant les tribunaux. Le temps presse selon ce qu’a affirmé Jonathan Tabarah, conseiller municipal à la Ville de Longueuil au bulletin de mercredi de Noovo Le Fil 22 avec Étienne Fortin-Gauthier.
«Le plan de match n’a jamais changé, nous voulons aller de l’avant à l’automne, donc le plus rapidement possible», affirme M. Tabarah.
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«Nous sommes en discussions avec le ministère de la Faune et avec tous les partenaires possibles afin que l’opération ait lieu le plus rapidement possible et qu’elle soit un succès parce que le parc ne peut plus attendre. Nous avons besoin de reboiser le parc de façon importante et ce n’est pas possible de le faire avec un cheptel aussi important», précise-t-il.
Jonathan Tabarah est conscient que des gens sont contre l’abattage des cerfs, mais souligne que c’est une façon de faire dans l’ensemble des grands parcs du Québec, et que le désaccord vient d’une minorité.
«La grande majorité des citoyens est tout à fait d’accord avec les méthodes de la ville. Les méthodes qui ont été proposées par certains organismes sont de très bonne foi, mais elles n’ont pas reçu l’aval du comité d’éthique de l’Université de Montréal. Les méthodes proposées apporteraient plus de souffrance aux animaux que la méthode d’abattage», explique-t-il.
M. Tabarah ajoute que l’euthanasie aurait pu être une bonne méthode pour diminuer le nombre de cerfs au parc Michel-Chartrand lorsque le cheptel était moins nombreux.
«Le cheptel a augmenté de 230% depuis 2017», précise-t-il.
M. Tabarah précise également que la chasse à l’arbalète serait faite de façon très sécuritaire et le parc sera fermé aux visiteurs pendant la période de la chasse à l’automne.
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