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C’est ce qu’a révélé le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies (GIEC) dans son nouveau rapport.
«Ce qu’on apprend, ce n’est rien de réjouissant», a lancé la Dre Claudel Pétrin-Desrosiers, sur les ondes de Noovo Info.
La médecin spécialisée en environnement a prévenu, en entrevue, que ces changements, qui arrivent «plus rapidement avec une plus grande force» entraineront davantage de décès et de problèmes de santé au cours des prochaines années.
«Je pense que ça soulève beaucoup de questions en termes de quelle politique on peut adopter pour minimiser l’impact des changements climatiques, sur l’humanité, sur les villes, mais aussi sur notre santé», ajoute Pétrin-Desrosiers.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
Dre Pétrin-Desrosiers médecin affirme qu’un besoin d’adaptation plus élevé sera donc nécessaire et a critiqué la réaction du ministère de l’Environnement, qui a affirmé qu’il en faisait assez face à cette crise.
«J’ai l’impression que plusieurs des décideurs ne comprennent pas l’ampleur et la complexité de la crise climatique. Je m’attends à une réflexion critique de l’ensemble des décideurs autant que ceux dans le ministère de l’Environnement que les autres ministères», a-t-elle mentionné.
«Il y a un travail de fond qui doit être fait et le mot d’ordre doit être de dire comment on se prépare face à ce qui s’en vient et comment on s’adapte aujourd’hui. Ce n’est pas un problème qu’on doit continuellement repousser.»
Claudel Pétrin-Desrosiers a fait référence aux 750 décès survenus à Vancouver en raison des fortes chaleurs, cet été.
«Ces évènements-là vont continuer d’arriver, de plus en plus fort, avec un taux de mortalité de plus en plus élevé. On ne peut pas se donner le luxe de se dire qu’on ne le savait pas.»
À chaque dixième de degré de réchauffement, beaucoup plus de personnes meurent de stress thermique, de problèmes cardiaques et pulmonaires dus à la chaleur et à la pollution de l’air, de maladies infectieuses, de maladies causées par les moustiques et de la famine, a expliqué le GIEC.
L’un des plus grands changements dans le rapport par rapport aux versions précédentes souligne à quel point un seuil de température clé est scientifiquement crucial et à quel point le dépasser, même si ce n’est que sur quelques décennies, pourrait causer des dommages permanents.
Et le reste du monde vivant ne sera pas épargné non plus, le rapport prévoyant des extinctions en raison des changements climatiques.