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En effet, l’une des feuilles de travail faisait référence à un stéréotype sur la cuisine asiatique et l’autre a présenté une caricature asiatique.
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Plusieurs experts ont été surpris par ces pratiques discriminatoires qui persistent. Comme l’explique Winston Chan, membre du Conseil d’administration de la coalition nationale de Canadiens et Canadiennes contre le racisme anti-asiatique, en entrevue avec l’animateur Jean-Simon Bui au bulletin Noovo Le Fil Québec.
«Je trouve que c’est très blessant pour la communauté qui est déjà marginalisée. (…) Je pense que c’est une excuse qui n’est pas acceptable. Ce n’est pas pertinent de continuer de véhiculé, même d’apparaître ce genre de stéréotypes qui sont vraiment passés date, qui se moquent de la cuisine chinoise», souligne-t-il.
Il s’inquiète notamment que les établissements se rangent dernière la loi permettant à l’enseignant d’avoir le droit «d’enseigner ce qu’il veut».
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«Aussi, les directions de ces deux écoles n’ont pas fait de supervisions. L’enseignement du français est très important pour le Québec, c’est primordial. Ça m’inquiète qu’il n’y ait pas d’encadrement ni de contrôle de qualité au niveau de la supervision de l’enseignement du français pour nos nouveaux arrivants, nos étudiants internationaux pour tous ceux qui veulent apprendre le français. », mentionne M. Chan.
«Des cas comme ça existent depuis le début depuis 100 ans.(...) Il y a eu des lois d’exclusions racistes au Québec et au Canada. Plus tard, on voit dans l’espace public même sur les médias sociaux, il y a beaucoup d’actes haineux qui sont nourris par des stéréotypes et des préjugés racistes, comme on voit à l’UQTR et au Centre Louis-Jolliet», dit-il.
Voyez l'entrevue complète du bulletin Noovo Le Fil Québec ci-contre.