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À compter de lundi, la capacité des lieux publics comme les restaurants, les commerces et les salles de spectacle sera réduite à 50%, mesure qui sera synonyme de grandes pertes financières et de gaspillage de nourriture pour les restaurateurs.
«On ne la trouve pas drôle celle-là», s’est exprimé le président de l’Association des restaurants et commerçants de la rue Peel, Alain Creton, sur les ondes de Noovo.
Voyez le segment complet dans la vidéo ci-contre.
M. Creton s’est plaint du fait que les restaurateurs n’ont pas été avertis avant de prendre cette décision.
«Un sans avis du jour au lendemain. De l’heure à l’heure qui suit, on dit: “Il n’y aura plus de clients dans vos restaurants.” C’est à peu près ça», a vivement critiqué celui qui est également propriétaire du restaurant français «Chez Alexandre».
«C’est ridicule, c’est incohérent. Il n’y a pas d’émeute. On panique comme si, d’un seul coup, il y avait un ouragan qui nous tombait dessus. Je suis désemparé, déçu pour nous tous», a-t-il ajouté.
À l’approche des Fêtes, cette nouvelle mesure ne pouvait pas tomber à un plus mauvais moment pour les commerçants, raconte Rachael Hardies, gérante du «Valet d’Cœur».
«En tant que boutique de jeux, Noël est notre plus grosse période, lance-t-elle. La dernière semaine avant Noël, ça ne pouvait pas tomber pire.»
Et certains restaurants avaient rempli les garde-mangers afin d’accueillir de grands groupes pendant les Fêtes. Depuis l’annonce, les annulations se multiplient.
«On ne vient pas demander notre opinion, a expliqué le directeur du restaurant Ibérica, Mario Borges. Ça veut dire que, pour la plus grande semaine de l’année pour nous, on fait des groupes. On fait des achats en conséquence. Tout ce revenu est fini. Je ne pourrai plus jamais avoir ce revenu-là.»
À quelques heures de la mise au jeu initiale au Centre Bell, le Canadien de Montréal a annoncé que le match de jeudi face aux Flyers allait être disputé à huis clos, et ce, à la demande du gouvernement du Québec et de la santé publique.
Cette nouvelle a causé une énorme gronde chez certains partisans, qui ont réalisé un long voyage afin d’assister au match du Tricolore.
«C’est assez ordinaire, parce qu’on vient du Saguenay. On est tous au bar pareil et en contact avec tout le monde», a mentionné un partisan devant les portes du Centre Bell.