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Alors que plusieurs ont décidé de fuir le pays en empruntant notamment la frontière polonaise, d’autres compatriotes ont décidé de faire preuve de résilience et s’entêtent à demeurer en territoire ukrainien, dans le but de défendre leur pays.
C’est le cas de Mychailo Wynnyckyj, sociologue et professeur à l'Académie Mohyla, une université de Kiev, qui a pris la décision de rester en Ukraine, et ce, jusqu’à la fin du conflit.
«C’est mon pays. C’est ma maison. C’est ici que j’ai bâti une vie et je n’ai pas besoin de partir, a-t-il lancé, vendredi. M. Poutine peut faire beaucoup de choses ici, mais c’est mon pays et je vais le défendre.»
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-contre.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le professeur a expliqué qu’il n’allait toutefois pas prendre les armes, mais qu’il allait plutôt y aller d’une «guerre informatique», soit écrire et y aller de plusieurs reportages.
«La mobilisation est totale, tout le monde va faire sa petite chose pour résister ici», ajoute-t-il.
M. Wynnyckyj a raconté que les Ukrainiens défient constamment l’invasion. Certains, sans arme, se rueraient sur les soldats russes malgré tout.
«La mobilisation des Ukrainiens est vraiment phénoménale, soutient-il. Il y a des centaines de personnes qui viennent chaque jour prendre les armes dans les endroits de l’armée territoriale. Je crois vraiment que Poutine n’attendait pas autant de résistance ici.»
Le sociologue a d’ailleurs envoyé un message clair à Vladimir Poutine, lui qui affirme que l’Ukraine est une nation distincte.
«L’Ukraine est un pays fier qui veut être indépendant. Poutine est un peu bête, parce qu’il dit que les Ukrainiens et les Russes sont un peuple. Les Ukrainiens ne veulent pas être russes. Ils ne veulent pas habiter en Russie», avant l’homme, qui habite désormais une ville à 100 km de Kiev afin de protéger ses enfants.
Il a également déploré le manque de forces aériennes du côté ukrainien, alors que les Russes y vont de plusieurs frappes par les airs.
«C’est pour ça que tout le monde ici demande à nos amis de l’ouest de nous donner de l’aide aérienne», a-t-il conclu.