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Si ces images peuvent être en apparence cocasses, elles expriment un phénomène préoccupant, soit une augmentation marquée du vol de nourriture selon le propriétaire, Victor Moreau.
«C’est quand même choquant. On travaille fort et on a des employés à payer, nos factures à payer. Ça ne paraît pas, mais une épicerie, ça coûte extrêmement cher», déplore M. Moreau.
Celui qui affirme redistribuer régulièrement des denrées aux organismes d’aide alimentaire via son commerce indique être déçu de la tournure des événements.
La viande et l’alcool demeurent les produits les plus fréquemment volés dans son établissement, confie l’épicier.
Malgré la multiplication des vols, M. Moreau n’hésite pas à les dénoncer systématiquement aux policiers. «On a assez d’appels qu’on les a même sur Messenger et qu’on peut les contacter rapidement», dit-il.
Les Québécois peuvent d’ailleurs s’attendre à payer plus cher leur épicerie en 2025.
«Pour le Québec, c’est autour de 5%. Le bœuf, le porc, le poulet, devraient être plus chers. Il y a aussi les légumes», souligne le directeur du Laboratoire de science analytique agroalimentaire de l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois.
Mais si les prix à l’épicerie augmentent, Victor Moreau n’empochera pas pour autant plus d’argent. Il rappelle que les épiciers aussi sont victimes de l’inflation.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.