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Montréal ne fait pas exception. Doris et Janie Smaha, deux sœurs d’origine ukrainienne, sont bénévoles depuis près d’un an.
Si leur dévouement n’a pas diminué, les deux sœurs disent avoir remarqué une diminution des dons, depuis le début du conflit. «Les dons ont diminué par rapport au tout début», indique Doris.
Malgré tout, les bénévoles demeurent fidèles au poste. C’est que la guerre qui a cours en Ukraine leur rappelle des histoires vécues par leur père en 1945.
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«Quand la guerre a été déclarée, c’est venu nous chercher, parce qu’il y a plein de choses que mon père a vécues. C’est pour ça que notre implication était très importante», explique Doris.
Elle souligne que les objets les plus en demande sont surtout les bottes.
Les deux sœurs précisent qu’elles viennent surtout en aide à des femmes et des enfants, davantage d’hommes étant restés en Ukraine.
«Les enfants quand ils s’en vont nous disent au revoir et nous envoient des bisous, ça vaut un million», témoigne Janie.
Le nombre exact de ressortissants ukrainiens au Québec est difficile à déterminer, car en plus des voies d’entrée sous la responsabilité du gouvernement fédéral (ports, aéroports), ces personnes peuvent arriver au Québec depuis une autre province.
Toutefois, le ministère a mis en place un kiosque à l’aéroport de Montréal afin d’accueillir ces personnes dès leur arrivée et les informer des services dont ils pourront bénéficier. Entre le 1er avril 2022 et le 9 février 2023, le kiosque a accueilli 3640 ménages, soit 5309 adultes et 1895 enfants.
De plus, à titre indicatif, il y a eu 9650 cartes émises à la RAMQ de ressortissants ukrainiens entre le 28 mars 2022 et le 27 janvier 2023, selon les données du ministère de la Santé et des Services sociaux.