Une situation qui perdure depuis des décennies
Il faut commencer en replaçant les événements dans un contexte plus large.
Taïwan est un pays de 23 millions de personnes qui se comporte, en pratique et avec prudence, comme un État indépendant.
Mais pour la Chine, il s’agit d’un territoire dissident à reconquérir. C’est même un désir entretenu depuis plus de sept décennies.
Pour y arriver, le recours à la force n'a jamais été complètement écarté.
Le rôle des États-Unis
Officiellement, les Américains n’ont aucune relation diplomatique avec Taïwan, mais, depuis quelques années, leur rapprochement se fait sentir.
Le 5 avril dernier, la présidente taïwanaise rencontre le président américain de la Chambre de représentant en Californie.
Le lancement de l’opération Joint Sword
En guise de représailles, la Chine a déclenché l’opération militaire Joint Sword.
Entre le 8 et le 10 avril, l’armée chinoise a encerclé Taïwan, simulé le bombardement de cibles stratégiques et effectué des tirs réels.
Au moins une dizaine de navires de guerre et des dizaines d’avions militaires chinois ont participé à l’exercice.
Un dénouement idéalement pacifique
Dans un monde idéal, la Chine aimerait reconquérir Taïwan de manière pacifique.
C'est même l'un des souhaits de son président Xi Jinping.
Mais sur papier, il s’agit d’un scénario de moins en moins réaliste, alors que les Taïwanais penchent majoritairement vers le statu quo.
Vers une invasion armée?
Maintenant, est-ce qu'une invasion armée de Taïwan, par la Chine, est un scénario de fiction ?
Les experts sont divisés sur la question.
Chose certaine, la puissance chinoise va attendre d'être certaine de sa victoire avant de déclencher un scénario d'invasion.
Pour le reportage intégral, visionnez la vidéo liée à l’article.