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À la défense de la cause de nombreux enfants de la DPJ, Me Assouline a affirmé lundi qu’«il était temps» que Mme Lemay remette sa démission. L’avocate dit avoir accueilli la décision du ministre Lionel Carmant «avec soulagement».
«Ça fait longtemps qu’on critique le travail de Mme Lemay», a lancé l’avocate d’emblée. Me Assouline ne s’est pas gênée pour qualifier Catherine Lemay de «gestionnaire invisible sur le terrain».
À ses yeux, il est incompréhensible que la DPJ ait été récemment informée du scandale sexuel au centre de réadaptation Cité-des-Prairies impliquant des mineurs et des éducatrices.
Me Assouline s’est dite ravie des déclarations du ministre des Services sociaux, Lionel Carmant, qui a demandé un changement de culture.
Pour y arriver, l’avocate estime qu’il faut tout simplement «faire le ménage». «Il faut s’assurer que les gestionnaires et que les réviseurs fassent leur travail», a-t-elle avancé.
Que devra faire le nouveau directeur de la DPJ?
Selon Me Assouline, celui ou celle qui prendra les rênes de la DPJ devra avoir le courage de «prendre des décisions et de licencier du monde» afin d’obtenir ce changement de culture tant attendu.
Mais avant tout, le directeur ou la directrice devra uniformiser les pratiques à la DPJ, ce qui n’a toujours pas été fait au sein de l’organisme gouvernemental, a-t-elle conclu.
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