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José et Norma ont appris le français et trouvé du travail, tandis que leurs trois enfants, Ulises, 13 ans, María José, 9 ans, et Àngel, 8 ans, fréquentent l’école. Six ans plus tard, la famille risque malgré tout d’être expulsée du pays, et ce, dans un délai d’un mois.
Qu’à cela ne tienne, une grande mobilisation est en cours pour tenter d’empêcher leur déportation. En effet, à l'école Saint-Clément, fréquentée par leurs trois enfants, cette décision ne passe tout simplement pas.
Marie-Ève Rancourt, maman et avocate, a lancé une pétition pour aider la famille, notamment pour couvrir les frais d'avocats.
On demande [au ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller] d'intervenir. Les tribunaux ne regardent pas l'état des enfants, le nombre d'années que les enfants ont passé à l'école. Ils ne regardent pas si la famille travaille», déplore Mme Rancourt.
Et la mobilisation s’est même rendue jusque dans la cour d’école, alors que la fille de Mme Rancourt a elle-même mis sur pied une pétition.
«Ils n’ont rien fait. Ils devraient avoir le droit de rester au Québec», réagit Sasha Franco Munoz, un autre camarade de classe des enfants.
«Ça serait vraiment un drame humain si la famille devait quitter après toutes ces années», renchérit une mère de l’école.
En attendant la décision du juge vendredi, l'avocat de la famille, Me Stewart Istvanffy, a porté la cause en appel et a déposé une demande de sursis de la mesure de renvoi.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.