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Mardi, le ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est engagé à ne pas être intransigeant dans les négociations, demandant en contrepartie à la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) d’adopter le même état d’esprit.
«J’ai souvent vu dans ma carrière des négociations qui finissent à la dernière minute parce que les partis ont trouvé des solutions. J’ai vraiment espoir pour les Québécois, parce que les deux côtés, autant chez le ministère que les médecins, personne ne veut que le GAP arrête», a-t-il lancé en mêlée de presse.
Rappelons que le GAP permet aux médecins d’obtenir une prime de 120 $ par patient orphelin suivi.
Quant à eux, les médecins de famille se défendent de prendre les patients «en otage», comme l’avait insinué le ministre Dubé, et désirent que l’entente soit prolongée jusqu’à l’aboutissement des négociations.¸
«Ce n’est pas aux médecins de famille d’assurer à même leur rémunération l’embauche de personnel. Ce qu’on souhaite, c’est que l’entente soit poursuivie pour au moins trois mois, le temps de se donner de l’espace», a dévoilé le Dr Marc-André Amyot.
M. Dubé s’est de son côté dit ouvert à une telle prolongation.
Pour le reportage intégral, voyez la vidéo.