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«Cette loi va permettre à quelqu’un qui a un bac de devenir enseignant légalement qualifié après avoir suivi un cours de 30 crédits. Soit près de deux ans d’université à temps partiel», a-t-il mentionné en entrevue avec Marie-Christine Bergeron, cheffe d’antenne de Noovo Le Fil 17.
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Une nouvelle loi, selon le ministre, servira à combler les milliers de postes vacants dans le système qui connaît présentement une pénurie de main d’œuvre.
Ce n’est pas la seule tactique du ministre pour aller chercher des travailleurs et promettre du renfort aux enseignants dans les classes. Le gouvernement a lancé, au printemps dernier, le projet pilote Aide à la classe qui permet à du personnel des services de garde ou aux techniciens en éducation spécialisée d’apporter un soutien au professeur pendant les heures de cours.
En entrevue, Bernard Drainville a indiqué que le projet a été implanté après avoir discuté avec plusieurs enseignants et éducatrices en service de garde avant d’être lancé.
«Ma proposition avec l’Aide à la classe, c’est le reflet de ce que j’ai entendu sur le terrain».
Les plus récents résultats de l’examen de français du ministère des élèves de 5e secondaire préoccupent beaucoup les enseignants tout comme le gouvernement.
Même si Bernard Drainville ne sait encore pourquoi les jeunes ont eu autant de difficulté avec l’examen de français, le problème le préoccupe et il souhaite mettre fin au statu quo.
«Je pense que c’est un problème qui remonte à avant la pandémie et qui a été exacerbé avec la pandémie. Je vais vous revenir avec des propositions concrètes dès qu’on aura conclu nos réflexions, mais une chose est sûre, je ne peux pas rester les bras croisés».
Voyez l’entrevue complète avec Bernard Drainville dans la vidéo.
Même si pour M. Drainville, le plan d'action risque d'être prometteur, pour les partis de l'opposition, c'est une autre histoire.
D'abord, la responsable de Québec solidaire (QS) en matière d’éducation, Ruba Ghazal, ne s'est pas retenue pour critiquer son plan, déplorant l’absence des conditions de travail dans le réseau scolaire. Elle qui estime qu’améliorer les conditions de travail au sein du réseau de l’éducation devrait être la priorité numéro un de Bernard Drainville afin de mettre fin à la pénurie de personnel dans les écoles.
Le Parti libéral du Québec a, de son côté, critiqué le manque d'explication sur «comment» Bernard Drainville va s'y prendre pour arriver aux résultats escomptés. Selon le chef par intérim, Marc Tanguay, le ministre de l'Éducation doit «mieux faire ses devoirs» parce que son plan manquerait de «réponse».
Avec des information d'Émeric Montminy et de La Presse canadienne