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Selon le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour, les risques d'incendie sont «faibles» à Bécancour.
«Ce qui va sortir des usines, c'est de la poudre dans des sacs d'une tonne. Donc, ce n'est pas nécessairement dangereux», a-t-il dit, en précisant qu'il peut avoir diverses «réactions» au moment de l'assemblage. «Pour l'instant, il n'y a pas de production de cellules de batterie.»
D'ailleurs, le Service de la sécurité incendie et de la sécurité publique de Bécancour fait régulièrement l'état des lieux sur le chantier de construction.
«Tous les mois, on va visiter pour voir comment ça se passe», a mentionné son directeur Luc Desmarais. «Présentement, il n'y a pas de matières qui sont là pour construire des batteries. [...] On va adapter nos techniques d'intervention par rapport au matériel qui sera produit là.»
«Quand le lithium prend feu, il va être sa propre source de carburant», a expliqué Nancy Déziel, directrice générale du Centre National en Électrochimie et en Technologies Environnementales. «La pile va brûler jusqu'à tant qu'elle soit complètement consumée. C'est difficile à contrôler comme incendie.»
À Montréal, une enquête était toujours en cours mardi pour déterminer la cause de l’incendie, au moment d'écrire ces lignes.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo.