Début du contenu principal.
Selon le directeur du laboratoire d'analyse agroalimentaire de l'Université Dalhousie, Sylvain Charlebois, les prix reliés aux animaux – nourriture, frais de vétérinaire, jouets, etc. – auraient augmenté de «façon significative».
«On parle de 15% à 20% d’augmentation en deux ans», a expliqué M. Charlebois à Noovo Info.
Et la SPCA constate les dégâts. Les refuges sont complètement débordés. En effet, plusieurs ménages ne sont plus en mesure de s’occuper de leur animal.
La directrice générale de la SPCA de Montréal, Laurence Massé, mentionne que les familles sont confrontées à des choix difficiles en cette période d’inflation. C’est pourquoi la SPCA offre un service de banque alimentaire.
«Des gens nous appellent et nous disent qu’ils ont perdu leur emploi et qu’ils doivent choisir de nourrir leur enfant ou leur animal», a déploré Mme Massé.
Bien que 52% des ménages québécois possèdent un chat ou un chien, il faut savoir qu’adopter un animal comporte excessivement de frais.
Selon la SPCA, il faut débourser en moyenne 2400$ par année pour s’occuper d’un chat et 2700$ pour un chien.
«Derrière chaque abandon, il y a une raison économique, que ça soit la crise du logement, au niveau médical et au niveau des problèmes comportementaux, qui coûtent quelque chose», a énuméré Mme Massé.
Y-a-t-il des moyens d’épargner quelques dollars lorsque nous vivons avec un compagnon à quatre pattes? Selon Mme Massé, oui, elle qui tente de sensibiliser les Québécois au niveau des assurances pour leur animal.
«Les assureurs couvrent jusqu’à 90% de la facture. Ça fait une grosse différence.»
Mme Massé souligne que seulement 2% des animaux de compagnie du Québec sont assurés, comparativement à 30% en Ontario.
Les assurances, c’est un «gros coup de pouce quand on a un imprévu», a conclu la directrice générale de la SPCA.
Voyez le reportage Sabrina Rivet dans la vidéo.