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Pour parler de ce jugement, l'avocate des demandeurs, Me Virginie Dufresne-Lemire, était de passage au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
L’avocate a souligné que cette décision était «une grande victoire» pour ses clients, qui doivent encore digérer la nouvelle.
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Il s’agit d’autant plus d’un dossier qui remonte à 2015. Si celui-ci a été complexe par moments, le juge a fini par rendre un jugement «costaud» décortiquant chacune des erreurs commises lors de l’événement.
«C’est évident qu’il y a eu des problèmes de communication, tant à l’interne au SPVM qu’avec la SQ qui a fait en sorte qu’il n’y avait aucun policier à l’arrière du Métropolis, souligne Maître Dufresne-Lemire. Il faut savoir que c’était la porte de sortie de Pauline Marois, qui était nouvellement élue première ministre. Il y a eu de nombreuses fautes, mais c’est la principale.»
Les victimes de l’attentat vivent aujourd’hui avec un choc post-traumatique. «Ils vont avoir besoin d’un peu de temps. Le procès s’est tenu dans un grand respect. Le juge a vraiment porté une écoute attentive à leurs témoignages, à leurs histoires. Il a démontré de l’empathie et pour nos clients, d’avoir été entendus et validés dans leur souffrance, c’est un moment très important pour eux. Ils n’avaient jamais pu raconter ce qu’ils avaient subi.»
Pour l’entrevue intégrale, visionnez la vidéo.