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Les plaidoiries finales débuteront mercredi, au palais de justice de Québec, en commençant par l’avocat de Girouard, qui fait face à deux chefs de meurtre au premier degré et à cinq chefs de tentative de meurtre.
Girouard, âgé de 26 ans, est accusé d’avoir utilisé un sabre de style japonais, appelé «katana», avec une lame de 76,9 cm, pour tuer François Duchesne, 56 ans, et Suzanne Clermont, 61 ans, le 31 octobre 2020. Il avait aussi blessé cinq autres personnes ce soir-là.
L’accusé a reconnu les attentats, mais maintient qu’il n’était pas criminellement responsable de ses actes pour cause de troubles mentaux.
Un psychiatre témoignant pour la défense a déclaré aux jurés que le soir des meurtres, l’accusé souffrait de schizophrénie et de délire psychotique.
La Couronne, quant à elle, a souligné que les gestes criminels de Girouard étaient prémédités. Un psychiatre appelé par la poursuite a déclaré aux jurés que l’accusé souffrait d’un trouble de la personnalité et était dans une «quête narcissique» pour exprimer son ressentiment envers la société.
L’avocat de la défense Pierre Gagnon a terminé lundi son long contre-interrogatoire d’un témoin expert de la Couronne, le psychiatre Sylvain Faucher, qui a soutenu que Girouard savait faire la différence entre le bien et le mal le soir des meurtres.
Le juge Richard Grenier a annoncé lundi aux 11 jurés qu’il leur donnerait ses directives pendant deux jours et les mettrait en isolement lundi prochain, mais il a déclaré qu’il modifierait ce calendrier si le jury le souhaitait.