Début du contenu principal.
Étienne Fortin-Gauthier a discuté du dossier mercredi avec Émilise Therrien-Lessard, députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue pour Québec Solidaire, au bulletin Noovo Le Fil 22.
À lire également : Arsenic dans l'air à Rouyn-Noranda: jusqu'à 14 cancers de plus avec le statu quo
Devant les résultats de cette enquête et la pression populaire, le gouvernement du Québec, par l'entremise du ministère de l’Environnement, doit maintenant déterminer le seuil acceptable d’émission d’arsenic émis par la fonderie Horne. Aucun chiffre n’a été avancé. La norme provinciale est fixée à 3 ng / m3.
Le fait que le gouvernement du Québec promette d’agir ne rassure pas la députée de Québec solidaire, Émilise Therrien-Lessard.
«C’est le même discours que l’on tient depuis quatre ans. Le gouvernement n’a pas cessé de répéter qu’il fallait diminuer les émissions d’arsenic, mais sans exiger une norme plus restrictive à la fonderie Horne», affirme Mme Therrien-Lessard.
«Le problème c’est que la fonderie joue dans le carré de sable que le gouvernement lui donne. Actuellement le carré de sable il est beaucoup trop grand, ce qui permet à la fonderie d’émettre 33 fois d’arsenic dans le ciel de Rouyn-Noranda qu’ailleurs au Québec», ajoute-t-elle.
Les dirigeants de la fonderie Horne estiment qu’il faudrait 500 millions de dollars pour mettre en place des mesures pour diminuer la pollution dans l’air et demandent de l’aide du gouvernement du Québec.
Une aberration selon Émilise Therrien-Lessard.
«On ne doit pas les aider. Glencore a remis plus de 4 milliards de dollars dans les poches de ces actionnaires en février dernier. C’est absolument malheureux que le gouvernement du Québec ait ouvert si vite la porte à soutenir si vite financièrement cette multinationale suisse plutôt que d’investir dans la santé des gens à Rouyn-Noranda», affirme-t-elle.