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La zone comprendrait trois lacs. Ce projet s'inscrirait dans l'objectif du gouvernement du Québec d'augmenter le taux de protection du territoire et d'attendre un taux de 30 %. Le 27 novembre, les maires locaux doivent décider s'ils feront évaluer le projet ou non.
«Cette démarche-là, ça amène la MRC à dire: "On accepte que ce projet-là soit analysé avec tous les acteurs du territoire"», explique Éric Proulx, directeur général de l'organisme Riverains Mauriciens. Les acteurs comprennent entre autres: les villégiateurs, les pêcheurs, les biologistes, etc. Le processus prend une année, ajoute M. Proulx.
Plusieurs espèces ont également été identifiées comme étant en péril sur le territoire de l'aire protégée, explique Vincent Lamarre, co-porte-parole des Ami.e.s de la forêt ancienne des lacs Grandbois. Parmi celles-ci se trouvent notamment la tortue des bois ou le martinet ramoneur. Pour ce dernier, sa population a décliné de 90 % environ dans les cinquante dernières années explique M. Lamarre.
Actuellement, 17 % du territoire est protégé à travers la province, 8 % en Mauricie et 4 % dans Mékinac.
Le statut de réserve de biodiversité permettrait également le maintien des activités récréatives dans la forêt. Pour Éric Proulx, il faut se tourner vers l'écotournisme puisque selon lui, l'industrie forestière «c'est plus la locomotive dans la région».
«Pour les générations futures, c'est extrêmement important qu'on puisse leur laisser un héritage qui est particulier, qui est unique dans la région de la Mauricie» soutient également Luce Plamondon, une citoyenne originaire de Sainte-Thècle.
Une vidéo expliquant le projet a été mise en ligne afin de mobiliser la population. Dans celle-ci, l'actrice Christine Beaulieu prête sa voix pour la narration de cette vidéo.
Les détails dans le reportage de Frédérique Bacon.