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Les avocats étaient de retour devant la juge Claudia P. Prémont mercredi. Ils s’étaient entendus pour que l’action collective aille de l’avant.
«C'est très simple. Au mois d'avril dernier, on a eu un débat concernant le diocèse de Québec. L'avocate du diocèse de Québec est également l'avocate du diocèse de Trois-Rivières. Ayant donc reçu un jugement favorable à l'action collective du diocèse de Québec, c'était un peu peine perdue, pour le diocèse de Trois-Rivières», a fait savoir Me Alain Arsenault, qui représente les demandeurs.»
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«On le savait que ça allait sortir. Pour nous, c'est important de ne pas mettre de bâtons dans les roues, pour permettre au processus de suivre son cours. C'est important d'aller au bout des choses dans cette histoire-là. Indemniser les victimes, prendre soin des victimes là-dedans. C'est pour elles qu'on fait tout ça», a pour sa part commenté le responsable des communications pour le diocèse de Trois-Rivières, Simon Bournival.
Jusqu’à présent, environ 25 personnes ont levé la main pour faire partie du recours, qui sera maintenant publicisé pour tendre la main à d’autres potentielles victimes du Clergé. Le porte-parole des victimes dans ce dossier est un visage bien connu : celui de Dominique Maurais.
«Et on répond à chacune des personnes, les unes après les autres. On répond à toutes leurs questions. Et on prend le temps de les écouter. Ce qu'elles vont nous raconter, c'est pas facile. (...) Et là on commence à poser des questions et on voit la vie difficile qu'ils ont eue. Consommation d'alcool excessive, de drogues. Mauvaises relations avec des conjoints et des conjointes. Pertes d'emplois systématiques, tentatives de suicide...» poursuit Me Arsenault.
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