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En entrevue mardi soir au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Michel Bherer, Victor Henriquez estime que le projet de loi devrait contenir des mesures liées aux horaires.
«Les agences sont utilisées dans des horaires qui sont des horaires désirés par les gens du système public. Je m’attends à ce qu’on limite le plus possible les agences aux horaires qui sont difficiles à combler, qui sont plus complexes, par exemple les horaires de nuit», précise-t-il.
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Victor Henriquez s’attend aussi à voir dans le projet de loi de la CAQ des incitatifs de retour au travail dans le secteur public pour les employés d’agences privées.
«Si nous n’avons pas cette espèce de vase communicant entre les agences et le système public, on va se retrouver devant un enjeu extrêmement important : non seulement nous n’aurons pas assez d’employés dans le système public, mais nous n’aurons plus les agences pour venir combler les bris de service potentiels, et ça, c’est inquiétant», ajoute-t-il.
L’amélioration des conditions de travail est aussi au cœur des enjeux selon M. Henriquez.
Le ministre de la Santé Christian Dubé avait affirmé, en décembre dernier, désirer s'affranchir des agences privées. Il avait confirmé au Journal de Montréal qu'il planchait sur un projet de loi.
Le ministre Dubé donnera plus de détails sur son projet de loi à l'Assemblée nationale dans le cadre d'une séance d'information technique à 15h, le 15 février.
Voyez l’entrevue de Victor Henriquez au bulletin de mardi du Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.