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La femme de 46 ans fait face à des accusations de voies de fait graves. Une ordonnance de non-publication est toujours en vigueur concernant l'identité de l'enfant.
L'audience de remise en liberté, qui devait avoir lieu mercredi matin, a été reportée à jeudi en mode pro-forma au palais de justice de Longueuil, car la défense ne se disait pas prête à procéder en raison d'informations manquantes. L'accusée n'était pas présente à l'audience du jour et ne le sera pas non plus à celle de jeudi. Les parties fixeront une nouvelle date, qui devrait tomber autour du 28 octobre. On saura si Mme Borel restera détenue pour la suite des procédures à ce moment-là.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales s'oppose toujours à la remise en liberté de l'accusée pour des raisons de «sécurité du public» et de «sécurité des victimes». «Et pour la confiance de la justice du public compte tenu de la gravité des gestes et la preuve qui est forte au dossier», a fait savoir la procureure aux poursuites criminelles et pénales Me Gabriella St-Onge aux médias.
Mme Borel a été arrêtée une première fois le 8 octobre, avant d'être remise en liberté sous promesse de comparaître. Or, elle a été arrêtée une deuxième fois quelques jours plus tard, car les enquêteurs ont relevé de nouveaux éléments d'information dans ce dossier.
La scène s'est déroulée au retour de l'école, le 2 octobre dernier. Un jeune garçon et ses amis ont marché sur le terrain d'une résidence. La femme serait sortie à l'extérieur, avec une casserole d'eau bouillante, avant de la lancer dans leur direction. L'enfant de 10 ans a subi des brûlures au deuxième degré sur le corps et au visage.
Selon le père de la victime, la voisine aurait reproché aux jeunes de venir sonner à sa porte sans raison. «Elle a eu le temps de préparer l'eau chaude», avait déploré Tewa Pierre Senin à Noovo Info. «Elle savait à quel moment l'enfant devait passer et elle a pris le temps d'étudier son passage. Elle attendait de pied ferme cet enfant.»
Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels a été mis en contact avec la famille de la victime. Les enquêteurs et des agents du SPAL assurent une liaison avec les responsables de son école et de son centre de services scolaire.
Le SPAL dit avoir pris des mesures pour rassurer la communauté en raison de l’inquiétude de résidents du quartier suscitée par les événements. Une présence policière accrue a été déployée pour rassurer les citoyens à proximité du lieu de l’événement.
Avec des informations de Guillaume Théroux pour Noovo Info