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Les besoins sont difficiles à chiffrer en raison de la fluctuation des demandes et de la disponibilité des familles. Toutefois, l’objectif du CIUSSS est de créer une banque suffisamment importante afin de placer un enfant dès que l’occasion se présente.
Par la suite, les chances d’adoption sont grandes, mais ne sont pas garanties. Il est possible que l’enfant retourne vers sa famille biologique lorsque son intérêt le demande, explique la travailleuse sociale Lorraine Veilleux.
«C’est ça le risque pour les banques mixtes, que l’enfant quitte. Mais ça n’arrive pas si souvent», précise Mme Veilleux.
Pour plusieurs familles, le parcours de l’accueil à l’adoption est difficile. Ces enfants arrivent généralement avec un certain bagage. Certains ont été abusés physiquement, sexuellement ou psychologiquement. «Les besoins sont grands. Ils arrivent souvent très inquiets», ajoute-t-elle.
Plusieurs racontent tout de même que ces défis en valent le coup. C’est le cas du couple de Pierre McCan et de Marc-André Raymond, aujourd’hui pères d’un garçon de 7 ans.
«On s’est souvent fait dire "woaw, c’est dont bien exceptionnel que vous avez adopté". Nous, on renverse souvent ça. C’est notre fils qui est exceptionnel et qui nous a permis d’avoir une famille», exprime M. McCan.
Voyez le reportage d'Alexandre Sauro dans la vidéo.